Saison 2024-2025 Nos concerts publics

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Mardi 3 juin à 20h à la Chapelle de l’Hôtel-Dieu

Le rêve d’une nuit avec Mathieu Gardon, baryton, Luc Chambon, récitant et le Chœur des Hospices Civils de Lyon sous la direction de Marius Thiault, accompagné au piano par Lola Giry.

C’est autour d’un travail du photographe Florian Da Silva et de résidents de l’hôpital Pierre Garraud que s’est construit le thème du rêve. Le rêve des capacités passées, le rêve de s’évader de l’hôpital et de voyager dans leurs mémoire.

Le chœur des Hospices Civils de Lyon a construit son programme autour de ce thème et explore à travers des compositions de Fauré, Debussy, Beethoven, Brahms et Chaminade différentes dimensions du rêve. Entre réalité et imaginaire, captons les instants entre le coucher et le sommeil, révélons les souvenirs, méditons, contemplons, évadons nous dans un monde surnaturel ou onirique, évoquons la lune et réveillons les émotions qui sommeillent en nous.

Samedi 14 juin à 20h à l’église Sainte Bernadette de Caluire

Symphonie espagnole – Tableaux d’une exposition – Danzon n2 : Nous vous attendons nombreux pour le concert de l’Orchestre des Hospices Civils de Lyon avec Elise Creton, violoniste soliste sous la direction de Liochka Massabie, assisté de Thomas Avrillon.

Dans la deuxième moitié du XIXème, l’Espagne est très en vogue (« España » de Chabrier, « Ibéria » de Debussy et, bien sûr, « Carmen » de Bizet). Edouard Lalo apporte sa pierre à l’édifice avec la « Symphonie Espagnole » qui n’a de symphonie que le nom, le rôle dévolu au violon solo en faisant plutôt un concerto. Les rythmes latins y ont une belle place, notamment la habanera de l’intermezzo.

Pour vous remettre de vos émotions ibériques, nous vous proposons ensuite une, et même plusieurs promenades à travers les « Tableaux d’une exposition ». Cette œuvre est la vibration intense née de la rencontre de deux artistes, le peintre Viktor Hartmann et le compositeur Modeste Moussorgski. La mort du peintre affecte beaucoup le musicien qui va lui consacrer cette œuvre pour piano en 1874. Presque 50 ans plus tard, un basque, Maurice Ravel, va orchestrer cette œuvre. Les musiques russe et française ont cela en commun qu’elles mettent en valeur la couleur de chaque pupitre (cordes, bois, cuivres, etc.). Où qu’il soit, Viktor Hartmann doit s’en réjouir, et vous ?

Et pour boucler la boucle, ou presque, nous vous emmenons sur les terres du compositeur Mexicain Arturo Marquèz. « C’était une grande rencontre entre les choses qui m’arrivaient à l’époque où je l’ai écrit et ce qui se passait autour de moi. C’est un résumé ; il traite de nombreuses choses auxquelles, heureusement, je crois encore, comme la justice. […] C’est une façon très expressive de faire de la musique, de s’exprimer à travers l’art. C’est essentiellement cela. » C’est ainsi qu’Arturo Marquèz parle de son Danzón no 2, une œuvre iconique du patrimoine mexicain et mondial de la musique. Laissez-vous emporter par ses mélodies enjôleuses et ses rythmes fougueux ! Que ferez-vous de la belle énergie que vous aura transmise cette œuvre ?